Zapbook page 18, de l'usage des photos publicitaires
Publié le 29 Janvier 2016
Croquis d'après une photo de magazine.
Je donne quelques kilos supplémentaires au modèle pour lui redonner forme(s) humaine(s).
A ce stade je ne peux que constater un paradoxe de base dans mes dessins au quotidien. A savoir, je ne supporte plus l'image des femmes dans les publicités de presse mais ces images me servent à dessiner.
Je critique donc un outil que j'utilise. Est-ce de l'hypocrisie ? Sans ses photos, arriverai-je aussi bien à m'entraîner tous les jours ?
J'aime à croire que oui.
Ces images sont comme une roue de secours, ou un pis-aller quand je n'ai pas de modèle vivant à disposition. Sans elles, j'aurais plus de difficultés à reproduire certaines positions. Elles me permettent de progresser plus vite.
Je crois qu'il faut savoir alterner les périodes avec modèles et celles sans. Durant cette période, je mets la béquille de côté pour me lancer et secouer ma créativité qui est plutôt en berne depuis quelques années.
Pas facile de se mettre un coup de pied au cul pour avancer.